Ce sont près de 2,1 millions de logements, maisons et logements en immeubles collectifs confondus, qui ont fait l’objet de travaux de rénovation, d’après les chiffres de l’Observatoire national de la rénovation énergétique. Si ce chiffre est élevé, la qualité des rénovations questionne.
Ces chiffres de l’Observatoire national de la rénovation énergétique ont été établis d’après l’enquête Tremi du ministère de la Transition écologique, et des aides versées par l’État. Ils doivent plutôt être considérés comme des indicateurs.
En effet, ils ne prennent pas en compte les rénovations faites sans aide de l’État, dans les copropriétés par exemple, dont le nombre est inconnu.
Parallèlement, comme l’expression « rénovation énergétique » n’était pas encore définie, des difficultés persistent pour repérer les logements dans lesquels des travaux de rénovation ont été faits, et qui ont permis une amélioration de leur performance énergétique.
Par exemple, 3,1 millions de maisons ont bénéficié de travaux potentiellement énergétiques, mais elles sont 2,3 millions à avoir vu leur performance énergétique réellement améliorée.
Le rapport de l’Observatoire national de la rénovation énergétique fait également état des postes qui ont été privilégiés dans le cadre des travaux de rénovation énergétique : isolation des murs, toitures et planchers en tête, suivis du remplacement des chauffages et des menuiseries.
Mais 60% de ces travaux de performance énergétique ont concerné les chauffages et la production d’eau chaude, contre 36% pour l’isolation, et seulement 4% pour les menuiseries.