En octobre 2020, il avait été proposé de mettre en place un diagnostic de non-présence de punaises de lit pour les locations saisonnières. Le gouvernement vient d’annoncer y être défavorable.
Le député Guillaume Vuilletet, qui a rédigé, en 2019, un rapport sur l’habitat indigne, avait alerté sur la prolifération des punaises de lit. La loi Elan a bien mis en place un critère de décence du logement, avec l’absence de nuisibles et de parasites, mais la location saisonnière n’est pas concernée.
Seulement, ces locations de courtes durées favorisent la prolifération des punaises de lit, car elles se trouvent souvent dans les bagagesdes touristes. C’est pourquoi le député avait proposé la mise en place d’un tel diagnostic, qui autoriserait la location d’un logement pour une courte durée.
Le 19 avril 2022, la ministre du logement a souligné le peu d’intérêt d’un tel diagnostic. En effet, elle rappelle qu’un plan d’actions de lutte contre les punaises de lit vient d’être lancé, etsurtout, que l’obligation d’effectuer un diagnostic à l’entrée dans les lieux d’une location, peu importe sa nature, a été rejetée, car :
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Le coût du diagnostic est mal évalué encore aujourd’hui
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Il faut garantir la fiabilité du diagnostic avant de le généraliser
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La présence de punaises n’a aucun caractère de permanence
La ministre du logement a également rappelé que le plan d’actions mis en place a privilégié l’information, pour faciliter la prévention des infestations, et une meilleure prise en charge par les autorités sanitaires.