Un certain nombre de points ont été confirmés dans la dernière enquête des notaires de France. Ainsi, les biens classés A et B par le DPE ont une plus-value en comparaison avec ceux classés D, plus-value qui change en fonction des régions du pays.
On constate par exemple une plus-value de l’ordre de 20% pour un appartement en Occitanie, ou de plus de 16% pour une maison dans le Grand Est. Cependant, les logements classés F ou G connaissent, eux, une décote, de l’ordre de 18% pour un appartement en Nouvelle Aquitaine ou de 13% dans d’autres régions.
La performance énergétique d’un bien a donc une influence sur son prix. Mais, les étiquettes F et G ne sont pas des éléments bloquants pour une vente ; la part de ces biens vendus est toujours importante dans certaines régions. En résumé, si la performance énergétique influe sur les prix de vente, elle n’influe pas sur le nombre d’acquisitions.
Également, les étiquettes données par le DPE n’ont que peu d’effet sur les acquisitions dans les zones tendues, même en termes de moins-values.
En revanche, on constate que les biens les plus petits, classés F ou G par le DPE, connaissent des moins-values plus importantes.